There has been a long period of absence and silence in Camp Ashra over the past 9 years. Years during which Manuel Göttsching did a housework to gather and remix the oldies of Ashra, while participating in different musical projects, including In Blue with Klaus Schulze, one of my best CDs. There has been no new material, except for an excellent box set, which is called Private Tapes, which disappeared shortly after it went on sale. Harald Grosskopf had a good solo career, while Lutz Ulbrich participated in several projects as producers and musicians.
Ashra was invited to the KLEMDAG Festival in Holland on October 11, 1997. For this concert and since the Japanese mini tour, Steve Baltes joins Ashra as bassist, sampler and drum machine operator. From the outset, we feel that the approach of this show will be tough, because the musical universe of Ashra was mainly based on the guitar and synth of Lutz Ulbrich and Manuel Göttsching and once in a while, Grosskopf came to roll his skins with all the nuance he learned by rubbing shoulders with Schulze, who was not a nasty drummer.
At the same time, in Ashra's absence, his music is evolving. DJs do not hesitate to modernize Göttsching's tracks by bringing brilliant mixes, which light up the dance floors. And, we are only at the tip of the Iceberg. Among revelers, DJs and dancers, the movement is gaining momentum and Ashra deviates on "ambient" soft techno. A new genre that modulates Göttsching's ideas. Yes, but the concert? I'm getting there.
Echo Waves, is the designated piece to open the concert. Taken from Manuel Göttsching's solo album Inventions For Electric Guitar in 1975, the title evolves with timidity, although inflated with heterogeneous sound effects. The loops are flexible and the ''tschitt tschitt'' are quite sober. What pleases is the environment, the impression of floating with the loops is real, as the modulations are fluid and mold to a soft movement of the hips. The track evolves slowly, following its original hypnotic march with good percussion, a spectral bass and the sound effects of the six-string Göttsching that pours into beautiful solos, with flexible appearances. A beautiful interpretation that I found somewhat long, its duration being increased by 14 minutes. But the finish is very good with Harald's drums. Like the original, Twelve Samples has a rather slow start, The cries are unreal, as the slowness of the movement marks time. But you can hear the guitar moaning under unctuous mellotrons and creative sound effects. Quietly the title is agitated on good drums with dry pounds and superb mellotrons that invade a dense sound space. These mellotrons insert a slight atmospheric moment with an abundance of tight tablecloths, whose chords float above the collages of voices that push an unknown dialect, before the title explodes more beautifully.
Harald Grosskopf adopts the intro of Niemand lacht Rückwärts, written in 1979 and which appears on Private Tapes 3. Mini percussion solo on variegated chords and notes, in a garage-band mess that adjusts its instruments. A synth drops its curtain on a floating movement, hinting at the sound cavalry that comes to devastate the fields of ears. Metal percussion, an aggressive synth that spits out its hesitation on heavy layers that cling to a dense and static movement. A long intro that takes off with force on the unleashed drums of Grosskopf, which has date is really the spark plug of the cd. As long as the sound of his drums is clear and crystal clear. His strikes are precise among the synth solos. On this piece the German drummer is unleashed and delivers us an explosive performance that dominates the strata, mellotrons and guitars. His drum solo is the apotheosis of a show that ends with summary flights of guitars that are drowned in the incessant flow of drums and percussion of Harald Grosskopf.
With Hollandaise Sauce, I feel like Ashra is awkward. Should he hold back or explode in the wrath of minimalist techno rhythms that flow so well? What Dutch Sauce lacks, Ashra will find it on @shra. I like Dutch Sauce, it's a variation on another theme that hits and has a funny place.
l s’est passé une longue période d’absence et de silence dans le camp d’Ashra, au cours des 9 dernières années. Années durant lesquelles Manuel Göttsching a fait un ménage pour regrouper et remixer les vieilleries d’Ashra, tout en participant à différents projets musicaux, dont In Blue avec Klaus Schulze, un de mes meilleurs cd. Il n’y a pas eu de nouveau matériel, si ce n’est un coffret, excellent d’ailleurs, qui s’intitule Private Tapes disparu peu de temps après sa mise en vente. De leurs côtés Harald Grosskopf connaît une bonne carrière solo, alors que Lutz Ulbrich participe à plusieurs projets en tant que producteurs et musiciens.
Ashra est invité au Festival de KLEMDAG, en Hollande le 11 Octobre 1997. Pour ce concert et depuis la mini tournée japonaise, Steve Baltes se joint à Ashra en tant que bassiste, échantillonneur et opérateur de la boîte à rythmes. D’emblée, on sent que l’approche de ce spectacle sera costaude, car l’univers musical d’Ashra était principalement fondé sur la guitare et le synthé de Lutz Ulbrich et Manuel Göttsching et une fois de temps en temps, Grosskopf venait rouler ses peaux avec toute la nuance qu’il a appris en côtoyant Schulze, qui n’était pas un vilain batteur.
Parallèlement, à l’absence d’Ashra, sa musique connaît une évolution. Des DJ ne se gênent pas pour moderniser les titres de Göttsching en apportant des brillants mixes, qui allument les planchers de danse. Et, nous ne sommes qu’à la pointe du Iceberg. Chez les fêtards, dj et danseurs/danseuses, le mouvement prend de l’ampleur et Ashra dévie sur du soft techno ‘’ambiant‘’. Nouveau genre qui module les idées de Göttsching. Oui, mais le concert? J’y arrive.
Echo Waves, est la pièce désignée pour ouvrir le concert. Tirée de l’album solo de Manuel Göttsching Inventions For Electric Guitar en 1975, le titre évolue avec timidité, bien que gonflé d’effets sonores hétéroclites. Les boucles sont souples et les‘’tschitt tschitt‘’sont assez sobres. Ce qui plait est l’environnement, l’impression de flotter avec les boucles est réelle, tant les modulations sont fluides et se moulent à un doux mouvement des hanches. Le titre évolue lentement, suivant sa marche hypnotique d’origine avec de bonnes percussions, une basse spectrale et les effets sonores de la six-cordes à Göttsching qui verse dans de beaux solos, aux apparences souples. Une belle interprétation que j’ai trouvé quelque peu longue, sa durée étant augmentée de 14 minutes. Mais la finale est très bonne avec la batterie de Harald. Comme l’original, Twelve Samples connait un départ assez lent, Les cris sont irréels, tant la lenteur du mouvement marque le temps. Mais on y entend la guitare gémir sous des mellotrons onctueux et des effets sonores créateurs. Tranquillement le titre s’agite sur de bonnes batteries aux martèlements secs et de superbes mellotrons qui envahissent un espace sonore dense. Ces mellotrons insèrent un léger moment atmosphérique avec une abondance de nappes moulantes, dont les accords flottent au dessus des collages de voix qui poussent un dialecte inconnu, avant que le titre n'explose de plus belle.
Harald Grosskopf fait sienne l’intro de Niemand lacht Rückwärts, écrite en 1979 et qui apparaît sur Private Tapes 3. Mini solo de percussions sur des accords et des notes bigarrés, dans un désordre de garage-band qui ajuste ses instruments. Un synthé laisse tomber son rideau sur un mouvement flottant, laissant entendre la cavalerie sonore qui vient dévaster les champs d’oreilles. Les percussions métalliques, un synthé agressif qui crache son hésitation sur de lourdes strates qui s’accrochent à un mouvement dense et statique. Une longue intro qui décolle avec force sur les batteries déchaînées de Grosskopf, qui a date est vraiment la bougie d’allumage du cd. Tant que le son de sa batterie est clair et limpide. Ses frappes sont précises parmi les solos de synthé. Sur cette pièce le batteur Allemand est déchaîné et nous livre une performance explosive qui domine les strates, les mellotrons et les guitares. Son solo de batterie est l’apothéose d’un spectacle qui se conclue sur des envolées sommaires des guitares qui sont noyées dans le flux incessant des batteries et percussions d’Harald Grosskopf.
Avec Sauce Hollandaise, j’ai l’impression qu’Ashra est malaisé. Doit-il se retenir ou exploser dans le courroux des rythmes techno minimalismes qui coulent si bien ? Ce qui manque à Sauce Hollandaise, Ashra le retrouvera sur @shra. J’aime bien Sauce Hollandaise, c’est une variation sur un autre thème qui percute et qui a drôlement sa place.
Bilo je dugo razdoblje odsutnosti i tišine u kampu Ashra u posljednjih 9 godina. Godine tijekom kojih je Manuel Göttsching obavljao kućanske poslove kako bi okupio i remiksirao stare Ashre, sudjelujući u različitim glazbenim projektima, uključujući In Blue s Klausom Schulzeom, jednim od mojih najboljih CD-a. Nije bilo novog materijala, osim izvrsnog box seta, koji se zove Private Tapes, koji je nestao nedugo nakon što je pušten u prodaju. Harald Grosskopf imao je dobru solo karijeru, dok je Lutz Ulbrich sudjelovao u nekoliko projekata kao producenti i glazbenici.
Ashra je pozvana na KLEMDAG festival u Nizozemskoj 11. listopada 1997. godine. Za ovaj koncert i od japanske mini turneje, Steve Baltes pridružuje se Ashri kao basist, sampler i operater bubnjarskih strojeva. Od samog početka smatramo da će pristup ovog showa biti težak, jer se glazbeni svemir Ashre uglavnom temeljio na gitari i sintisajzeru Lutza Ulbricha i Manuela Göttschinga, a s vremena na vrijeme Grosskopf je došao zarolati kožu svim nijansama koje je naučio trljajući ramena Schulzeu, koji nije bio gadan bubnjar.
U isto vrijeme, u Ashinoj odsutnosti, njegova glazba se razvija. DJ-i se ne ustručavaju modernizirati Göttschingove pjesme donoseći briljantne mikseve, koji osvjetljavaju plesne podije. I, mi smo samo na vrhu ledenog brijega. Među uživateljima, DJ-ima i plesačima, pokret dobiva na zamahu, a Ashra odstupa od "ambijentalnog" soft techna. Novi žanr koji modulira Göttschingove ideje. Da, ali koncert? Dolazim tamo.
Echo Waves, je određeni komad za otvaranje koncerta. Preuzet sa solo albuma Manuela Göttschinga Inventions For Electric Guitar 1975. godine, naslov se razvija plahošću, iako napuhan heterogenim zvučnim efektima. Petlje su fleksibilne, a "tschitt tschitt" prilično trijezan. Ono što zadovoljava je okoliš, dojam plutanja s petljama je stvaran, jer su modulacije fluidne i plijesni do mekog kretanja kukova. Pjesma se razvija polako, prateći svoj izvorni hipnotički marš s dobrim udaraljkama, spektralnim basom i zvučnim efektima šesterostrukog Göttschinga koji se ulijeva u prekrasne solo dionice, s fleksibilnim izgledom. Prekrasna interpretacija koju sam pronašao nešto dugo, njezino trajanje se povećava za 14 minuta. Ali cilj je vrlo dobar s Haraldovim bubnjevima. Kao i original, Dvanaest uzoraka ima prilično spor početak, krikovi su nestvarni, jer sporost pokreta označava vrijeme. Ali možete čuti gitaru kako stenje pod neukusnim mellotronima i kreativnim zvučnim efektima. Tiho je naslov uznemiren na dobrim bubnjevima sa suhim kilogramima i vrhunskim mellotronima koji napadaju gusti zvučni prostor. Ovi mellotroni umeću blagi atmosferski trenutak s obiljem uskih stolnjaka, čiji akordi plutaju iznad kolaža glasova koji guraju nepoznati dijalekt, prije nego što naslov ljepše eksplodira.
Harald Grosskopf usvaja uvod Niemand lacht Rückwärts, napisan 1979. i koji se pojavljuje na privatnim vrpcama 3. Mini udaraljke solo na šarolikim akordima i notama, u neredu garažnog pojasa koji podešava svoje instrumente. Sintisajzer spušta zavjesu na plutajući pokret, nagovještavajući zvučnu konjicu koja dolazi uništiti polja ušiju. Metalne udaraljke, agresivni sintisajzer koji ispljune svoje oklijevanje na teške slojeve koji se drže gustog i statičkog pokreta. Dugi uvod koji silom poleti na oslobođenim bubnjevima Grosskopfa, koji ima datum zapravo je svjećica cd-a. Sve dok je zvuk njegovih bubnjeva jasan i kristalno jasan. Njegovi udarci su precizni među sintisajzerima. Na ovom komadu njemački bubnjar je pušten i donosi nam eksplozivnu izvedbu koja dominira slojevima, mellotronima i gitarama. Njegov bubnjarski solo je apoteoza predstave koja završava sažetim letovima gitara koje se utapaju u neprestanom protoku bubnjeva i udaraljkama Haralda Grosskopfa.
S Hollandaise umakom, osjećam se kao da je Ashra neugodna. Treba li se suzdržavati ili eksplodirati u gnjevu minimalističkih tehno ritmova koji tako dobro teku? Ono što nizozemskom umaku nedostaje, Ashra će ga pronaći na @shra. Volim dutch umak, to je varijacija na drugu temu koja pogađa i ima smiješno mjesto.
There has been a long period of absence and silence in Camp Ashra over the past 9 years. Years during which Manuel Göttsching did a housework to gather and remix the oldies of Ashra, while participating in different musical projects, including In Blue with Klaus Schulze, one of my best CDs. There has been no new material, except for an excellent box set, which is called Private Tapes, which disappeared shortly after it went on sale. Harald Grosskopf had a good solo career, while Lutz Ulbrich participated in several projects as producers and musicians.
0 likesAshra was invited to the KLEMDAG Festival in Holland on October 11, 1997. For this concert and since the Japanese mini tour, Steve Baltes joins Ashra as bassist, sampler and drum machine operator. From the outset, we feel that the approach of this show will be tough, because the musical universe of Ashra was mainly based on the guitar and synth of Lutz Ulbrich and Manuel Göttsching and once in a while, Grosskopf came to roll his skins with all the nuance he learned by rubbing shoulders with Schulze, who was not a nasty drummer.
At the same time, in Ashra's absence, his music is evolving. DJs do not hesitate to modernize Göttsching's tracks by bringing brilliant mixes, which light up the dance floors. And, we are only at the tip of the Iceberg. Among revelers, DJs and dancers, the movement is gaining momentum and Ashra deviates on "ambient" soft techno. A new genre that modulates Göttsching's ideas. Yes, but the concert? I'm getting there.
Echo Waves, is the designated piece to open the concert. Taken from Manuel Göttsching's solo album Inventions For Electric Guitar in 1975, the title evolves with timidity, although inflated with heterogeneous sound effects. The loops are flexible and the ''tschitt tschitt'' are quite sober. What pleases is the environment, the impression of floating with the loops is real, as the modulations are fluid and mold to a soft movement of the hips. The track evolves slowly, following its original hypnotic march with good percussion, a spectral bass and the sound effects of the six-string Göttsching that pours into beautiful solos, with flexible appearances. A beautiful interpretation that I found somewhat long, its duration being increased by 14 minutes. But the finish is very good with Harald's drums. Like the original, Twelve Samples has a rather slow start, The cries are unreal, as the slowness of the movement marks time. But you can hear the guitar moaning under unctuous mellotrons and creative sound effects. Quietly the title is agitated on good drums with dry pounds and superb mellotrons that invade a dense sound space. These mellotrons insert a slight atmospheric moment with an abundance of tight tablecloths, whose chords float above the collages of voices that push an unknown dialect, before the title explodes more beautifully.
Harald Grosskopf adopts the intro of Niemand lacht Rückwärts, written in 1979 and which appears on Private Tapes 3. Mini percussion solo on variegated chords and notes, in a garage-band mess that adjusts its instruments. A synth drops its curtain on a floating movement, hinting at the sound cavalry that comes to devastate the fields of ears. Metal percussion, an aggressive synth that spits out its hesitation on heavy layers that cling to a dense and static movement. A long intro that takes off with force on the unleashed drums of Grosskopf, which has date is really the spark plug of the cd. As long as the sound of his drums is clear and crystal clear. His strikes are precise among the synth solos. On this piece the German drummer is unleashed and delivers us an explosive performance that dominates the strata, mellotrons and guitars. His drum solo is the apotheosis of a show that ends with summary flights of guitars that are drowned in the incessant flow of drums and percussion of Harald Grosskopf.
With Hollandaise Sauce, I feel like Ashra is awkward. Should he hold back or explode in the wrath of minimalist techno rhythms that flow so well? What Dutch Sauce lacks, Ashra will find it on @shra. I like Dutch Sauce, it's a variation on another theme that hits and has a funny place.
l s’est passé une longue période d’absence et de silence dans le camp d’Ashra, au cours des 9 dernières années. Années durant lesquelles Manuel Göttsching a fait un ménage pour regrouper et remixer les vieilleries d’Ashra, tout en participant à différents projets musicaux, dont In Blue avec Klaus Schulze, un de mes meilleurs cd. Il n’y a pas eu de nouveau matériel, si ce n’est un coffret, excellent d’ailleurs, qui s’intitule Private Tapes disparu peu de temps après sa mise en vente. De leurs côtés Harald Grosskopf connaît une bonne carrière solo, alors que Lutz Ulbrich participe à plusieurs projets en tant que producteurs et musiciens.
0 likesAshra est invité au Festival de KLEMDAG, en Hollande le 11 Octobre 1997. Pour ce concert et depuis la mini tournée japonaise, Steve Baltes se joint à Ashra en tant que bassiste, échantillonneur et opérateur de la boîte à rythmes. D’emblée, on sent que l’approche de ce spectacle sera costaude, car l’univers musical d’Ashra était principalement fondé sur la guitare et le synthé de Lutz Ulbrich et Manuel Göttsching et une fois de temps en temps, Grosskopf venait rouler ses peaux avec toute la nuance qu’il a appris en côtoyant Schulze, qui n’était pas un vilain batteur.
Parallèlement, à l’absence d’Ashra, sa musique connaît une évolution. Des DJ ne se gênent pas pour moderniser les titres de Göttsching en apportant des brillants mixes, qui allument les planchers de danse. Et, nous ne sommes qu’à la pointe du Iceberg. Chez les fêtards, dj et danseurs/danseuses, le mouvement prend de l’ampleur et Ashra dévie sur du soft techno ‘’ambiant‘’. Nouveau genre qui module les idées de Göttsching. Oui, mais le concert? J’y arrive.
Echo Waves, est la pièce désignée pour ouvrir le concert. Tirée de l’album solo de Manuel Göttsching Inventions For Electric Guitar en 1975, le titre évolue avec timidité, bien que gonflé d’effets sonores hétéroclites. Les boucles sont souples et les‘’tschitt tschitt‘’sont assez sobres. Ce qui plait est l’environnement, l’impression de flotter avec les boucles est réelle, tant les modulations sont fluides et se moulent à un doux mouvement des hanches. Le titre évolue lentement, suivant sa marche hypnotique d’origine avec de bonnes percussions, une basse spectrale et les effets sonores de la six-cordes à Göttsching qui verse dans de beaux solos, aux apparences souples. Une belle interprétation que j’ai trouvé quelque peu longue, sa durée étant augmentée de 14 minutes. Mais la finale est très bonne avec la batterie de Harald. Comme l’original, Twelve Samples connait un départ assez lent, Les cris sont irréels, tant la lenteur du mouvement marque le temps. Mais on y entend la guitare gémir sous des mellotrons onctueux et des effets sonores créateurs. Tranquillement le titre s’agite sur de bonnes batteries aux martèlements secs et de superbes mellotrons qui envahissent un espace sonore dense. Ces mellotrons insèrent un léger moment atmosphérique avec une abondance de nappes moulantes, dont les accords flottent au dessus des collages de voix qui poussent un dialecte inconnu, avant que le titre n'explose de plus belle.
Harald Grosskopf fait sienne l’intro de Niemand lacht Rückwärts, écrite en 1979 et qui apparaît sur Private Tapes 3. Mini solo de percussions sur des accords et des notes bigarrés, dans un désordre de garage-band qui ajuste ses instruments. Un synthé laisse tomber son rideau sur un mouvement flottant, laissant entendre la cavalerie sonore qui vient dévaster les champs d’oreilles. Les percussions métalliques, un synthé agressif qui crache son hésitation sur de lourdes strates qui s’accrochent à un mouvement dense et statique. Une longue intro qui décolle avec force sur les batteries déchaînées de Grosskopf, qui a date est vraiment la bougie d’allumage du cd. Tant que le son de sa batterie est clair et limpide. Ses frappes sont précises parmi les solos de synthé. Sur cette pièce le batteur Allemand est déchaîné et nous livre une performance explosive qui domine les strates, les mellotrons et les guitares. Son solo de batterie est l’apothéose d’un spectacle qui se conclue sur des envolées sommaires des guitares qui sont noyées dans le flux incessant des batteries et percussions d’Harald Grosskopf.
Avec Sauce Hollandaise, j’ai l’impression qu’Ashra est malaisé. Doit-il se retenir ou exploser dans le courroux des rythmes techno minimalismes qui coulent si bien ? Ce qui manque à Sauce Hollandaise, Ashra le retrouvera sur @shra. J’aime bien Sauce Hollandaise, c’est une variation sur un autre thème qui percute et qui a drôlement sa place.
Bilo je dugo razdoblje odsutnosti i tišine u kampu Ashra u posljednjih 9 godina. Godine tijekom kojih je Manuel Göttsching obavljao kućanske poslove kako bi okupio i remiksirao stare Ashre, sudjelujući u različitim glazbenim projektima, uključujući In Blue s Klausom Schulzeom, jednim od mojih najboljih CD-a. Nije bilo novog materijala, osim izvrsnog box seta, koji se zove Private Tapes, koji je nestao nedugo nakon što je pušten u prodaju. Harald Grosskopf imao je dobru solo karijeru, dok je Lutz Ulbrich sudjelovao u nekoliko projekata kao producenti i glazbenici.
1 likeAshra je pozvana na KLEMDAG festival u Nizozemskoj 11. listopada 1997. godine. Za ovaj koncert i od japanske mini turneje, Steve Baltes pridružuje se Ashri kao basist, sampler i operater bubnjarskih strojeva. Od samog početka smatramo da će pristup ovog showa biti težak, jer se glazbeni svemir Ashre uglavnom temeljio na gitari i sintisajzeru Lutza Ulbricha i Manuela Göttschinga, a s vremena na vrijeme Grosskopf je došao zarolati kožu svim nijansama koje je naučio trljajući ramena Schulzeu, koji nije bio gadan bubnjar.
U isto vrijeme, u Ashinoj odsutnosti, njegova glazba se razvija. DJ-i se ne ustručavaju modernizirati Göttschingove pjesme donoseći briljantne mikseve, koji osvjetljavaju plesne podije. I, mi smo samo na vrhu ledenog brijega. Među uživateljima, DJ-ima i plesačima, pokret dobiva na zamahu, a Ashra odstupa od "ambijentalnog" soft techna. Novi žanr koji modulira Göttschingove ideje. Da, ali koncert? Dolazim tamo.
Echo Waves, je određeni komad za otvaranje koncerta. Preuzet sa solo albuma Manuela Göttschinga Inventions For Electric Guitar 1975. godine, naslov se razvija plahošću, iako napuhan heterogenim zvučnim efektima. Petlje su fleksibilne, a "tschitt tschitt" prilično trijezan. Ono što zadovoljava je okoliš, dojam plutanja s petljama je stvaran, jer su modulacije fluidne i plijesni do mekog kretanja kukova. Pjesma se razvija polako, prateći svoj izvorni hipnotički marš s dobrim udaraljkama, spektralnim basom i zvučnim efektima šesterostrukog Göttschinga koji se ulijeva u prekrasne solo dionice, s fleksibilnim izgledom. Prekrasna interpretacija koju sam pronašao nešto dugo, njezino trajanje se povećava za 14 minuta. Ali cilj je vrlo dobar s Haraldovim bubnjevima. Kao i original, Dvanaest uzoraka ima prilično spor početak, krikovi su nestvarni, jer sporost pokreta označava vrijeme. Ali možete čuti gitaru kako stenje pod neukusnim mellotronima i kreativnim zvučnim efektima. Tiho je naslov uznemiren na dobrim bubnjevima sa suhim kilogramima i vrhunskim mellotronima koji napadaju gusti zvučni prostor. Ovi mellotroni umeću blagi atmosferski trenutak s obiljem uskih stolnjaka, čiji akordi plutaju iznad kolaža glasova koji guraju nepoznati dijalekt, prije nego što naslov ljepše eksplodira.
Harald Grosskopf usvaja uvod Niemand lacht Rückwärts, napisan 1979. i koji se pojavljuje na privatnim vrpcama 3. Mini udaraljke solo na šarolikim akordima i notama, u neredu garažnog pojasa koji podešava svoje instrumente. Sintisajzer spušta zavjesu na plutajući pokret, nagovještavajući zvučnu konjicu koja dolazi uništiti polja ušiju. Metalne udaraljke, agresivni sintisajzer koji ispljune svoje oklijevanje na teške slojeve koji se drže gustog i statičkog pokreta. Dugi uvod koji silom poleti na oslobođenim bubnjevima Grosskopfa, koji ima datum zapravo je svjećica cd-a. Sve dok je zvuk njegovih bubnjeva jasan i kristalno jasan. Njegovi udarci su precizni među sintisajzerima. Na ovom komadu njemački bubnjar je pušten i donosi nam eksplozivnu izvedbu koja dominira slojevima, mellotronima i gitarama. Njegov bubnjarski solo je apoteoza predstave koja završava sažetim letovima gitara koje se utapaju u neprestanom protoku bubnjeva i udaraljkama Haralda Grosskopfa.
S Hollandaise umakom, osjećam se kao da je Ashra neugodna. Treba li se suzdržavati ili eksplodirati u gnjevu minimalističkih tehno ritmova koji tako dobro teku? Ono što nizozemskom umaku nedostaje, Ashra će ga pronaći na @shra. Volim dutch umak, to je varijacija na drugu temu koja pogađa i ima smiješno mjesto.